Lien saison 3 / saison 4

André à sélectionné quelques phrases significatives de la saison 3, prononcées par les grands témoins ou par les participants. Ces phrases pourront être projetées sur écran durant la saison 4.

En image (merci wordle) :



En texte (merci gvim) :
  • On est vraiment sur une bascule de société qui est partagée par beaucoup d’acteurs aujourd’hui. On l’entend dans le développement durable, on l’entend auprès des acteurs de la société de l’information.
  • On est dans des défis déjà inscrits et, dans un objectif prospectif comme celui d’aujourd’hui, il est important de se rendre compte que, quelle que soit notre réaction, le système devra passer à l’échelle.
  • Le développement durable, pour moi, c’est simplement une question de bon sens et d’intelligence et l’intelligence c’est la capacité à relier les choses entres elles.
  • Des jeunes artistes ou musiciens, qui font des installations, conçoivent leurs créations en amont au travers du développement durable. Ils ne vont pas imaginer une création qui ne tient pas compte de ces valeurs là. C’est intrinsèque. Echanger avec ces artistes permettrait de trouver de nouvelles solutions.
  • Il faut concevoir cela comme une somme d’opportunités et à partir de ce moment là on va pouvoir dire comme Gilles : « Je suis content parce que je participe à un mouvement et je vis un moment fabuleux dont je ne verrai peut être pas les résultats mais en tout cas j’y aurai participé ».
  • Quant au fait que les intérêts sociétaux et économiques des entreprises ne coïncident pas toujours, je pense que l’on peut prendre en compte cette possible contradiction dès le démarrage en apportant des outils pour que le développement durable se diffuse dans les entreprises et auprès des consommateurs.
  • C’est ce mode de destructivité qu’il faut changer. Il faut changer la façon dont on acte le processus de destruction en nous. Effectivement, on peut faire autre chose que consommer/consumer, on peut en faire du lien social. On peut faire quelque chose de positif de cette destructivité en l’homme.
  • En réalité l'absence de droit d'auteur n'est pas une non-reconnaissance du créateur. Et ce modèle-là n'est pas du tout nouveau. Visiblement, il est très présent dans toutes les sociétés dites « sans écriture ». C'est ce qu'on appelle la circulation inaliénable (…). Les gens faisaient circuler de la connaissance, des chants, des danses, des rituels, des objets. Et ils étaient inaliénables. C'est-à-dire que chaque groupe qui reprenait les danses, les chants ou les objets savait d'où ils venaient. (…) Et ce prestige-là est aussi important dans une économie sans argent par exemple que l'argent chez nous.
  • Nous recyclons, nous récupérons les déchets, etc. L'information c'est pareil. L'information qui est vivante, c'est une information qui circule de l'un à l'autre, qui est transmise, interprétée.
  • Le droit des brevets est un droit d'exclusion. (…) C’est un droit qui s'est formé fondamentalement au XIXe siècle pour répondre à une vraie question qui est : comment éviter le pillage pur et simple des efforts de gens qui investissent leur temps, leur énergie, leur talent, dans le processus d'invention ? Maintenant, c'est une réponse qui est, je pense, historiquement datée. (…) Aujourd'hui l'ensemble de la construction du droit des brevets est devenu une mauvaise réponse à une bonne question. Et Pierre a complètement raison de souligner le fait que nous allons vers l'engorgement généralisé du système.
  • Donc c’est cette question de l’apprentissage de la lenteur qui à est, à mon avis essentielle à mettre en respiration avec la course effrénée dans lequel le capitalisme nous entraîne.
  • On peut sortir de l’addiction en se proposant une autre forme d’addiction. Ce n’est que comme cela que l’on sort de l’addiction. En activant une autre addiction mais qui est moins nocive. Par exemple une addiction à penser, au lieu d’être dans une addiction à manger.
  • Mais, n’oubliez pas que respecter l’environnement, c’est aussi respecter l’homme, les hommes qui vous entourent, les hommes dans l’entreprise, les hommes à qui vous vendez ces produits, vos consommateurs, vos fournisseurs, etc.…